Il est facile de se laisser emporter par la vie à 100 à l’heure de l’entrepreneur.se. Les journées sont remplies de tâches à accomplir, de rendez-vous à honorer, de client·es à satisfaire et de résultats à atteindre. On se retrouve souvent en surcharge de travail, rongés par le stress et la fatigue, avec l’impression de ne jamais voir le bout du tunnel de notre to-do.
C’est dans ce contexte qu’est né le slowpreneuriat, le concept pour maintenir son business tout en prenant soin de soi et de sa santé mentale.
Qui de mieux que Maëlle Egrix, au micro de Réveille Ton Biz’ pour nous expliquer comment passer d’un business en surcharge au slowpreneuriat sans tout casser !
Maëlle Egrix a commencé son activité il y a deux ans en tant que community manager. Ayant d’importants soucis de santé, elle a dû adapter son business pour préserver sa santé mentale et physique. Aujourd’hui, elle est mentor en slowpreneuriat et elle s’est rendue compte que personne ne devait faire 45 heures par semaine, même les personnes n’ayant pas de problèmes de santé.
Let’s go pour reprendre le contrôle de notre vie !
Sommaire
- 1 - Qu’est-ce que le slowpreneuriat ?
- 2 - Les indicateurs principaux qui signalent la surcharge de travail
- 3 - Comment éviter la surcharge ?
Sommaire
Qu'est-ce que le slowpreneuriat ?
Tout est pensé pour que le travail soit la priorité et qu’en tant qu’entrepreneur.se, nous soyons valorisés par notre travail. Le slowpreneuriat c’est l’inverse.
Pour faire simple, le slowpreneuriat c’est travailler à son rythme. Ce n’est pas simplement travailler moins, mais un mode de travail qui prône une approche plus détendue et réfléchie de la gestion de son business.
Le but est de se fixer des objectifs qui sont possibles à atteindre sans empiéter sur sa vie personnelle. Tout est une question d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Il faut donc changer sa façon de travailler et pas seulement son temps de travail. Ainsi, il s’agit de ralentir le rythme et de se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité pour éviter d’avoir un business en surcharge.
Les indicateurs principaux qui signalent la surcharge de travail
Le stress
Le stress est pour beaucoup de personnes, l’un des plus grands ennemis qu’ils connaissent. Les entrepreneur·ses en font partie, c’est un symptôme courant de la surcharge de travail.
Une multitude de tâches à accomplir, des deadlines à respecter, des responsabilités, des incertitudes, des rendez-vous clients à honorer… Bref, tout cela peut se traduire par une anxiété accrue, des insomnies parce que votre cerveau ne veut pas se mettre sur off et donc une mauvaise qualité de vie.
Des heures de travail à rallonge
Vous êtes votre propre patron, vous aimez ce que vous faites, vous pensez tout faire et donc ne comptez plus les heures…
Ne tournez pas la tête je sais que vous vous sentez concerné !
Résultat : On travaille des heures supplémentaires, on sacrifie notre temps libre et nos temps de repos.
Une baisse de la qualité de vie
Il n’y a rien de plus logique. Vous ne vous reposez pas, vous ne décrochez pas de votre biz’ ce qui cause une importante fatigue mentale et physique.
Conclusion, vous n’êtes pas aussi performant pour réaliser vos tâches et satisfaire vos clients.
Plus d’équilibre entre votre travail et votre vie personnelle
Je l’ai dit précédemment, mais pour être épanouie dans sa vie professionnelle, il faut avant tout maintenir un bon équilibre avec sa vie personnelle.
Hillary Clinton disait : « Ne confondez pas avoir une carrière avec avoir une vie »
Le but c’est d’avoir du temps pour vivre et que le travail ne soit plus le sens de votre vie.
Si vous reconnaissez un de ces indicateurs chez vous, lisez cet article jusqu’à la fin. Il est temps de ralentir le rythme, de revoir votre manière de travailler et de réévaluer votre approche du travail.
Comment éviter la surcharge ?
Prendre du recul
La première chose à faire, est de prendre du recul. De faire le point sur son business. C’est comme si vous faisiez la photographe de votre entreprise, c’est-à-dire que vous passez en revue tout ce qu’il se passe.
Vous notez tout et vous allez vous rendre compte qu’il y a des tonnes de choses qui ne sont pas nécessaires. Elles sont juste là parce qu’il faut remplir.
On parle de la loi de Parkinson qui stipule que : « le travail s’étend toujours de manière à remplir le temps disponible pour son accomplissement ». Autrement dit, si une tâche est prévue pour être réalisée en une heure, elle nous prendra une heure pour être terminée, même si elle pourrait être achevée en moins de temps.
C’est à ce moment-là, que vous allez commencer à identifier les causes de la surcharge, à comprendre les raisons de ce trop plein. Il est donc important de prendre le temps de faire le bilan de la situation et de déterminer les domaines qui ont besoin d’amélioration.
Se déconnecter
Au moment de votre bilan, posez-vous toutes les questions nécessaires pour évaluer votre mode de travail
Quelques exemples :
- Qu’est-ce que je fais dans mon business ?
- Quelle place a mes clients ?
- Combien de temps m’est destiné pour travailler sur mon business?
La question la plus importante à se poser dont parle Maelle Egrix est : combien de temps je veux vivre par an et quelle place ça laisse pour mon business ?
On est d’accord que personne ne se pose cette question ? Et pourtant, elle est primordiale pour véritablement prendre du recul, adopter un angle de vue différent. C’est comme ça que vous allez voir ce qu’il est possible de faire pour décharger votre biz’ et votre vie.
Ainsi, notez vos jours off, vos vacances en premier et ensuite articulez votre planning de travail.
Pensez à la loi de Pareto qui est une observation selon laquelle 80% des effets sont causées par 20% des causes. C’est-à-dire que 20% de votre travail apporte 80% de vos résultats.
Il y a donc de la place pour le repos ! Prenez le temps de vous ressourcer, de passer du temps avec votre famille et vos amis. Pratiquez des activités qui vous détendent et vous permettent de décrocher la tête du biz’. En prenant soin de vous, vous serez d’autant plus productif et plus créatif dans votre travail.
Faire des choix pour son business
Faire le tri peut s’avérer être une tâche difficile surtout quand on parle business. C’est une question personnelle de choisir ce que nous gardons et ce que nous supprimons dans notre business.
Ce que je vous conseille de faire :
- Établir les priorités pour vous aider à vous concentrer sur les tâches les plus importantes et éviter de procrastiner sur des tâches moins importantes
- Simplifier son business en automatisant des tâches répétitives, en se concentrant sur les aspects les plus importants de votre activité, en réduisant votre nombre d’offres et services, en déléguant lorsque c’est possible
- Valoriser qui vous êtes et pas votre temps : Ce qui fait peur, c’est de se vendre à sa juste valeur plutôt que de réduire son temps de travail. Mais, si nous ne respectons pas nous mêmes notre valeur, qui le fera à notre place ? (Vous avez 4 heures)
- Établir une communication claire avec mes clients
Apprendre à se connaître soi-même
Le slowpreneuriat est bien plus qu’un concept. Il s’agit d’un mode de vie pour vivre sa meilleure vie entrepreneuriale. Vous devez donc connaître ce qui vous plaît, ce qui est bon pour vous et en adéquation avec votre fonctionnement naturel.
Pour connaître la façon dont vous pourrez optimiser votre productivité, je vous invite à réaliser le test de Psychomédia sur votre apologie circadienne. Vous pourrez ainsi adapter votre journée de travail à votre niveau d’énergie. Il existe trois chronotypes, mais aussi des niveaux intermédiaires. Je suis de chronotype modérément du matin. J’adapte donc mes journées en faisant le matin les tâches qui me demandent le plus de concentration et d’énergie.
Se connaître veut aussi dire se faire confiance et écouter son instinct pour se guider à faire les bons choix.
Conclusion
Le slowpreneuriat est donc une approche alternative pour les entrepreneurs qui souhaitent gérer leur entreprise de manière plus détendue et réfléchie. En identifiant les causes de la surcharge, en simplifiant votre biz’ et en prenant soin de vous, vous pouvez passer avec succès d’un business en surcharge au slowpreneuriat. Et tout ça, sans tout casser !
Il vaut mieux y aller petit à petit que d’essayer de faire un sprint !